Le cyber-harcèlement est en plein essor dans les écoles de la région montoise, avec la création de faux-comptes sur Instagram. La police de Mons-Quévy prépare un programme de lutte contre ce phénomène, intitulé MEGA, qui se concentrera sur la sensibilisation des enfants aux conséquences de leurs publications sur les réseaux sociaux. Les écoles sont également touchées par la création de faux-comptes, qui nuisent à leur image . La police peut intervenir sans qu'une plainte ait été déposée. Des solutions sont étudiées pour diminuer l'impact de la cyber-criminalité, considérée comme une forme de criminalité 3.0.
Depuis le début de la crise sanitaire, le cyber-harcèlement est en hausse dans les écoles de la région montoise en Belgique. Les réseaux sociaux, en particulier Instagram, sont utilisés pour créer de faux-comptes et de fausses pages qui publient des photos déplacées et des messages à caractère raciste, créant un climat d'insécurité pour les élèves et les enseignants.
Face à ce phénomène, la police de Mons-Quévy a développé un programme de prévention intitulé MEGA (Mon Engagement pour l'Avenir), qui sera bientôt mis en place dans les écoles de la région. Ce programme vise à sensibiliser les enfants à l'impact de leurs publications sur les réseaux sociaux, à les aider à reconnaître les signes de cyber-harcèlement et à leur donner les moyens de se protéger contre cette forme de violence en ligne.
Le programme MEGA est le fruit d'une longue réflexion menée par la police de Mons-Quévy en collaboration avec les écoles de la région, les parents d'élèves et les associations de lutte contre le harcèlement. Il se décline en plusieurs volets, comprenant des sessions de sensibilisation pour les élèves, des ateliers pour les parents, ainsi que des formations pour les enseignants et les membres du personnel des écoles.
L'objectif de ce programme est d'apporter une réponse concrète au phénomène de cyber-harcèlement qui touche de plus en plus d'enfants. Les chiffres sont alarmants : selon une étude menée par l'association belge Child Focus, près d'un tiers des enfants belges de 10 à 17 ans ont été victimes de cyber-harcèlement en 2021.
La police de Mons-Quévy a également rappelé que la cyber-criminalité est une forme de criminalité 3.0 qui doit être prise au sérieux. Elle a plaidé en faveur d'un refinancement pour renforcer les moyens de lutte contre ce phénomène, qui a des conséquences dramatiques sur la santé mentale et le bien-être des victimes.
En attendant, le programme MEGA sera lancé dans les écoles de la région montoise dès que la situation sanitaire le permettra. Les autorités espèrent ainsi contribuer à faire reculer le cyber-harcèlement et à offrir un environnement sain et sécurisé pour les enfants.