Le Musée international de la base aérienne de Chièvres (Mibac) se trouve actuellement au centre d’une polémique entre le bourgmestre de la ville, Olivier Hartiel (PS), et le conseil d’administration de l’ASBL gérant le musée.
La semaine dernière, le bourgmestre a annoncé avoir pris une ordonnance de fermeture du Mibac, qui occupe des locaux communaux, en raison de l’absence de convention et de questions relatives à la gestion de l’ASBL concernée. Les serrures ont été changées, suscitant ainsi l’indignation des membres du conseil d’administration de l’ASBL.
Vendredi dernier, le président de l’ASBL, Daniel Leleu, a transmis un communiqué au nom du conseil d’administration du Mibac, dans lequel il explique que tous les documents demandés ont été remis aux autorités communales, y compris les statuts de l’ASBL et la convention d’occupation des locaux, datée du 1er mai 2015 et signée par le bourgmestre en personne.
Le conseil d’administration a également ajouté que cette affaire pose des questions sur la gestion des affaires de la ville, car tous les documents requis étaient à la disposition du bourgmestre et de ses services depuis longtemps.
Le Mibac est un musée consacré à l’histoire de l’aviation militaire à Chièvres, qui a ouvert ses portes en 1989. Le musée est géré par une ASBL, qui compte environ 120 membres et une équipe de bénévoles dévoués.
Le conflit entre le bourgmestre et le conseil d’administration de l’ASBL a suscité une grande inquiétude parmi les amateurs d’histoire de l’aviation et les habitants de la ville. Les deux parties devront trouver un terrain d’entente pour éviter la fermeture définitive du musée, qui représente un important patrimoine pour la région.